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■ Eine Krone von Veilchen
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-02-08 | [Text in der Originalsprache: francais] | Veröffentlicht von Guy Rancourt Oh, pluie, pluie d’automne, Montagnes enveloppées d’un voile gris, Arbres las inclinant leurs derniers feuillages ! Par les fenêtres embuées, l’année qui s’achève, malade, Jette un regard d’adieu plein de tristesse. Frissonnant dans ton manteau humide, Tu dors. À l’orée du bois, Le crapaud, la salamandre enivrés, avançant d’un pas lourd Apparaissent sous les feuilles décolorées. Le long des chemins Ruissellent et gazouillent sans fin les eaux, Qui dans l’herbe, près du figuier, S’arrêtent pour former de sages petits étangs. Dans la vallée, hésitants et las, Les coups de cloche résonnent l’un après l’autre À la mémoire de l’homme du village Qu’ils mettent en terre. Mais toi, cher ami, Ne déplore pas plus longtemps La perte du voisin, de l’été bienheureux, Des fêtes de ta jeunesse ! La mémoire fervente perpétue toutes choses, Tout demeure dans les mots, les images, les chansons, Toujours prêt à célébrer la fête du retour Sous un aspect nouveau et plus noble. Tâche de te préserver, tâche de te transformer, Et dans ton cœur s’épanouira La fleur de l’allégresse confiante. (Hermann Hesse, « Regen im Herbst » in Éloge de la vieillesse, Paris, Calmann-Lévy, 2000, pp. 81-82. Aussi in Poèmes choisis, Paris, José Corti, 1994, pp.176-179 et Tessin, Genève, Metropolis, 2000, p. 243)
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