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■ Eine Krone von Veilchen
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2014-12-13 | [Text in der Originalsprache: francais] | Veröffentlicht von Guy Rancourt 1919 À Emilio Prados (chasseur de nuages) La mer Sourit au loin. Dents d’écume Lèvres de ciel. « Que vends-tu, ô fille trouble, Poitrine découverte ? -Ce que je vends, c’est l’eau De la mer. -Que portes-tu, garçon noir, À quoi ton sang se mêle ? -Ce que je porte, c’est l’eau De la mer. -Dis, ces larmes salées, D’où viennent-elles, mère ? -Ce que je pleure, c’est l’eau De la mer. -Mon cœur, et cette amertume Profonde, d’où naît-elle ? -Bien amers nous rend l’eau De la mer ! » La mer Sourit au loin. Dents d’écume Lèvres de ciel. 1919 Traduction d’André Belamich et Claude Couffon (Federico Garcia Lorca, Poésies I, Livre de poèmes)
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