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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2015-05-28 | [Text in der Originalsprache: francais] | Veröffentlicht von Guy Rancourt Si tu fuis mon ombre assise à ton seuil Je devancerai tes lointaines courses, Tu verras passer mon visage en deuil Dans tous les miroirs dans toutes les sources Tous les yeux auront mon pâle regard, Tu verras surgir à ton seul approche, Dans les yeux fixés sur toi par hasard, Un universel, infini reproche… Dans tous les baisers que tu baiseras Tu retrouveras mes lèvres magiques… Je veux que ma voix tinte comme un glas Dans toutes les voix tendres ou tragiques… Dans toutes les fleurs que tu cueilleras Ma chair aura mis ses parfums magiques, Tu les sentiras naître sous tes pas Et t’envelopper d’ondes nostalgiques… Lorsque las d’errer du rêve au remords Sous les noirs cyprès tu voudras descendre Dans l’ombre sur toi, j’étendrai mon corps Et je mêlerai ma cendre à ta cendre… (Jeanne Neis-Nabert, « Carnets d’une morte » in Silences brisés, 1908, pp. 134-135)
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