agonia
deutsch

v3
 

agonia.net | Richtlinien | Mission Kontakt | Konto erstellen
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Artikel Gemeinschaften Wettbewerb Essay Multimedia Persönlich Gedicht Presse Prosa _QUOTE Drehbuch Spezial

Poezii Românesti - Romanian Poetry

poezii


 


Weitere Texte dieses Autors


Ãœbersetzung dieses Textes
0

 Kommentare der Mitglieder


print e-mail
Leser: 7712 .



Le long de ces peupliers impairs
gedicht [ ]
Traduction - Constantin Frosin

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
von [Mihai_Eminescu ]

2011-02-23  | [Text in der Originalsprache: francais]    |  Veröffentlicht von IonuÅ£ Caragea



Le long de ces peupliers impairs,
Je suis souvent passé ;
L’on savait de quoi j’avais l’air,
Tu ne le sus jamais.

Ta haute fenêtre qui scintillait
Je la fixais aussi ;
Tout un chacun le comprenait,
Jamais tu ne compris.

Combien de fois donc j’attendais
Une réponse-chuchotis !
Un jour de vie m’eusses-tu donné,
Un seul jour m’eût suffi ;

Ne fût-ce qu’une seule heure d’amitié
Où l’on s’aime avec dor,
La voix de ta bouche écouter
Une heure, et j’acceptais la mort.

Ton œil serein m’eût-il offert
Un seul rayon, exprès,
Au rebours de ces temps contraires
Une étoile s’allumait.

Tu eusses vécu à tout jamais,
A tour de rôle, mainte vie ;
Tes deux bras joints et comme glacés,
Tu figes en marbre exquis,

Un visage toujours adoré
Et qui reste sans égaux,
Tout pareil à ceux des fées
Des temps immémoriaux.

Car je t’aimais d’un œil païen
Brûlant et bien souffrant,
Que me léguèrent, par les anciens,
Les parents de mes parents.

Aujourd’hui, je ne regrette pas
D’y passer plus rarement,
Que tristement, tu tournes la tête, ah !
Après moi, vainement,

Tu es comme les autres, pareillement,
Tant ton ombre, que ton port,
Et je t’observe impassiblement,
Du froid regard d’un mort.

C’est toi qui devais t’embraser
De ce charme salutaire,
De nuit, la chandelle allumer
De l’amour sur la terre.

(Traduction Constantin Frosin)

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Eine virtuelle Heimstätte der Litaratur und Kunst poezii
poezii
poezii  Suche  Agonia.Net  

Bitte haben Sie Verständnis, dass Texte nur mit unserer Erlaubnis angezeigt werden können.
Copyright 1999-2003. agonia.net

E-mail | Vertraulichkeits- und Publikationspolitik

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!