agonia
deutsch

v3
 

agonia.net | Richtlinien | Mission Kontakt | Konto erstellen
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Artikel Gemeinschaften Wettbewerb Essay Multimedia Persönlich Gedicht Presse Prosa _QUOTE Drehbuch Spezial

Poezii Românesti - Romanian Poetry

poezii


 


Weitere Texte dieses Autors


Ãœbersetzung dieses Textes
0

 Kommentare der Mitglieder


print e-mail
Leser: 5803 .



Mélancolie
gedicht [ ]

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
von [donaris ]

2010-06-19  | [Text in der Originalsprache: francais]  

zum Originaltext  | 



C’était comme si les nuages avaient ouvert une porte,
Par où la reine blanche de la nuit passe, morte.
Ô dors, ô dors en paix entre mille luminaires,
Dans la sépulture bleue et dans ton fin suaire,
Dans le cintre des cieux, splendide mausolée,
Toi, le monarque nocturne, beau, doux et adoré!
Les étendues du monde sont sous le givre blanc,
Qui couvre les villages d’un voile énorme, brillant;
L’air étincelle, clair; comme si elles étaient chaulées,
Demeures, ruines luisent sur le champ desolé.
Avec ses croix penchées, seul veille le cimetière,
Une chouette grise, sinistre, se pose sur l’une d’elles.
Et le clocher crépite, la cloche heurte les piliers;
Le transparent démon, passant à sa volée,
Effleure très doux le cuivre de son aile crenelée,
Faisant sortir une plainte aiguё et prolongée.
L’église en ruine
Reste pieuse, vieillie et tristement s’incline;
Par les carreaux brisés, les portes, siffle le vent –
Il semble qu’on entend ses mots ensorcelants –
Dedans, sur les icônes, les murs et les piliers,
Rien que des contours tristes, des ombres sont restées;
Comme prêtre, un grillon file une pensée obscure,
Comme chantre: une vrillette susurre dans le vieux mur.

................................................................................

C’est la croyance qui peint les saints dans les églises –
Et dans mon âme elle mit ses féeries exquises,
Mais les orages de la vie, ses vagues sans pitié
Rien que des contours tristes, des ombres y ont laissé...
En vain je cherche ce monde dans mon cerveau lassé,
Car triste, tardif y chante un grillon égaré;
Et sur mon coeur désert, en vain la main je tiens,
Il bat comme la vrillette dans un cercueil, doucement.
Et il me semble, lorsque je pense à ma vie,
Qu’elle coule doux, racontée par la bouche d’autrui,
Comme si n’était pas mienne, comme dans un rêve trompeur.
Qui est celui qui conte mon histoire par coeur?
Je dresse vers lui l’oreille – et ris de ce que j’entends
Comme des douleurs d’un autre ... Serais-je mort pourtant?

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Eine virtuelle Heimstätte der Litaratur und Kunst poezii
poezii
poezii  Suche  Agonia.Net  

Bitte haben Sie Verständnis, dass Texte nur mit unserer Erlaubnis angezeigt werden können.
Copyright 1999-2003. agonia.net

E-mail | Vertraulichkeits- und Publikationspolitik

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!